lundi 3 septembre 2012

Les cinq phrases à retenir de la convention républicaine

Le Monde, 31.08.2012. 

"Vous savez qu'il y a un problème dans sa présidence, parce que le jour où vous étiez le plus fier a été le jour où vous avez voté pour lui" - Mitt Romney

Il "est temps de mettre derrière nous les déceptions de ces quatre dernières années, de mettre de côté les divisions et les reproches", devrait-il aussi déclarer.La phrase la plus affutée de la convention, lancée par Mitt Romney dans un discours d'acceptation qui a été qualifié de passable par la plupart des observateurs. Le candidat désormais officiel du Parti républicain s'en est pris au bilan économique de son adversaire, mais également à sa manière de gouverner.

Il a tenté de convaincre les républicains, mais aussi les millions de personnes qui suivaient son discours à la télévision, que c'était lui, désormais, qui incarnait le changement. "Je sais que, il y a quatre ans, beaucoup d'Américains se sont enthousiasmés pour les possibilités offertes par un nouveau président. Mais aujourd'hui (...), pour la première fois, la majorité des Américains doutent que leurs enfants auront un meilleur futur. J'aurais aimé que le président Obama réussisse, car je veux que l'Amérique réussisse. Mais ses promesses ont cédé la place à la déception et à la division. Ce n'est pas quelque chose que nous avons à accepter".

Entre deux passages très personnels, où il a essayé de partager ses expériences personnelles, sa vie de famille ou sa religion, Mitt Romney a martelé son message économique, ramené à sa plus simple signification, alors que le pays connaît un taux de chômage de 8,3 % : "Ce dont a besoin notre pays aujourd'hui n'est ni compliqué ni profond. Ce dont l'Amérique a besoin, c'est d'emplois. De beaucoup d'emplois". Il a promis de créer 12 millions d'emplois, l'indépendance énergétique en 2020 et la réduction des déficits.

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