jeudi 24 février 2011

Signes d'une chronique

De nombreux blogs déclinent une telle image, où l'auteur, Pierre Assouline en tête, porte une tasse de café à ses lèvres. C'est une annonce sur le temps. Une manière de désigner un moment de la journée rattaché à la consommation du café, petit-déjeuner ou début d'après-midi, mais surtout d'énoncer la brièveté de l'exercice d'écriture. La chronique est quotidienne, le vers et le sujet sont libres et peuvent se déployer de manière aussi  spontanée et imprévue qu'une humeur matinale. L'autre unité qui apparaît sur ces photographies est celle du lieu qui renforce encore la particularité de ce type de billet. Toutes les caractéristiques d'une conversation menée autour d'un café, les parfums d'une rumeur, appréciés dans la solitude, en terrasse, à côté d'un journal ou sur les hauteurs du zinc. Des profondeurs encore ensommeillées surgit l'éveil d'une capture, portée par l'excitation d'un espresso noir, suivent la gloire et la postérité du mot.


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