matinée ensoleillée au sein de laquelle des tronçonneuses, l'une longue afin d'atteindre et de hacher la céleste mâture pour une coupe plus ou moins parallèle au sol et l'autre de taille normale ou usuelle aux fins d'achèvement, de finition, il s'agit lors de dépecer, axe de coupe perpendiculaire, les branches abattues sur la pelouse, exécutent habilement, professionnellement, le sylvestre silence du jardin voisin, chute verticale, or une ombre s'étire péniblement vers le Nord, aussi légèrement qu'un voile sur la terre du potager en remue ménage, une bêche la retournait, devenant noire et striée et nervurée par les dents de l'outil, au rythme lent et monotone, le tronc comme une carcasse, le ciel s'est assombrit, l'air est devenu frais, forme décharnée, lépreuse et tronquée, et une plume blanche comme une hérétique balafre dans le plumage noir d'un merle,
mardi 24 février 2009
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