Le fringuant BHL est de retour, paré de cette chemise blanche qui résiste si bien à l'usure, le col ouvert et le micro à la boutonnière, la pose éloquente et ferme comme sa voix saisissant l'actualité du fond de sa réserve. L'homme s'élève avec ce ton grave de l'heure fatale et du temps jadis, de la résistance à la révolution française, et prophétise contre l'oubli, dans la lignée de ces hommes aux phrases immortelles, comme cet avertissement martelant: "Whatever happens", "Quoi qu'il arrive". Ainsi, se "nimbe-t-il" de toutes les causes, comme de l'éclat de sa chemise, emportant à lui le combat et le triomphe de la jeunesse et du peuple insurgé qui manifeste depuis quelques semaines en Iran. On ne peut rien reprocher à l'essayiste, dont le célèbre acronyme pourrait correspondre au "Bar de l'Hotel de Lys", sinon le plaindre du mal dont il souffre, de ce besoin si pathétique d'être médiatisé, reconnu et de s'inscrire dans son temps, comme un penseur ou un intellectuel engagé, désormais hors de l'hexagone (le message est également traduit en anglais). Cela se perçoit aussi à travers une autre constance: celle se comparer, de se mesurer sans cesse aux grands penseurs que furent André Malraux, Jean-Paul Sartre, Michel Foucault (dans cet extrait), etc. comme pour en tirer partie.
http://www.dailymotion.com/video/x9o0n8_message-to-the-young-people-of-iran_news
http://www.dailymotion.com/user/BernardHL/video/x9o0mf_exclusifadresse-a-la-jeunesse-irani_news
1 commentaire:
Car tout le monde sait que ce BHL, ce "toujours" nouveau philosophe, ce chantre de la démocratie, de l'indicible et du juste, l'admirateur du négrier Tocqueville, l'homme qui à ouvert les yeux au monde sur la véritable profondeur de l'Amérique et des conflits en ex-Yougoslavie ou ailleurs, le monsieur propre de l'intellectualisme parisien, le jean-foutre cérébral d'une télévision dégénérée et abrutissante posant un avis sur tout comme sur rien....tout le monde sait qu'il y a autant de réflexion et de prise de position chez cet homme que dans un pot de moutarde. Cet homme s'inscrit dans le temps de sa propre magnificience, cherchant à créer son propre mythe et sa propre gloire. Mais gesticuler n'est pas marcher, briller n'est pas s'élever. Et dire qu'il se dit philosophe. Pour le coup, j'en connais un qui reprendrais de la cîgue...
Et bon vent, petit pet de la pensée normative.
Gonzo
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