Il avait écrit sur un papier collé sur le fronton de la porte, cette phrase du philosophe F. Nietzsche: "Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose". Il entendait ainsi résonner la philosophie de l'homme et le cours de sa vie qu'il imaginait ponctuée de longues promenades menées au cours des sentiers alpins ou des plus profonds de la forêt Noire de Saxe. Ces longues marches solitaires symbolisaient selon lui l'épreuve et la puissance de sa pensée et de son travail. Cela figurait à côté de l'image que chacun connaît de cet homme, apparemment rude, aux grandes moustaches et sourcils ténébreux. C'est là, quelque part, sur l'une de ces collines, que Nietzsche avait dû méditer et crier avant de composer son ouvrage "Ainsi parlait Zarathoustra". Cette phrase placée là constituait un clin d'oeil, une invitation au départ, mieux: une bénédiction portée par l'esprit exaltant du fantôme de Sils-Maria. L'éternel Retour...mardi 7 avril 2009
Parmi les marches
Il avait écrit sur un papier collé sur le fronton de la porte, cette phrase du philosophe F. Nietzsche: "Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose". Il entendait ainsi résonner la philosophie de l'homme et le cours de sa vie qu'il imaginait ponctuée de longues promenades menées au cours des sentiers alpins ou des plus profonds de la forêt Noire de Saxe. Ces longues marches solitaires symbolisaient selon lui l'épreuve et la puissance de sa pensée et de son travail. Cela figurait à côté de l'image que chacun connaît de cet homme, apparemment rude, aux grandes moustaches et sourcils ténébreux. C'est là, quelque part, sur l'une de ces collines, que Nietzsche avait dû méditer et crier avant de composer son ouvrage "Ainsi parlait Zarathoustra". Cette phrase placée là constituait un clin d'oeil, une invitation au départ, mieux: une bénédiction portée par l'esprit exaltant du fantôme de Sils-Maria. L'éternel Retour...
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