mardi 25 novembre 2008

Le monde du Meshugah

s'invectivaient en se postillonant sournoisement des Frêche ou Fabius selon le camp auquel ils appartenaient, car il y aurait eu triche selon le camp de "Ségolène", en appelaient augustement aux grands Anciens, pour ainsi magiquement retrouver une dignité égarée et une légitimité absente, ces imminents hommes politiques ayant fondés et dirigés le Parti, Jean Jaurès ou Léon Blum, ameutaient de futures manifestations rue de Solferino, se braquaient les uns les autres, certains menaçant d'aller en justice, d'autres de revoter, les mêmes peut-être, "Parti Suicidaire" à la Une de Libération, scission ou implosion, énervement des uns agacement des autres, les politologues de tout poil à cran s'enflammaient à leur tour en proie à l'abattement, à la fatalité, saisis d'écoeurement mêlé d'une amère ironie, proposaient des solutions pour sortir de cette impasse au nom de l'amitié qui unit, en dernière analyse et d'après ce qu'elles mêmes semblent prétendre en l'insérant, ce mot d'amitié, dans leurs discours hargneux et emphatiques, tout ce monde houleux rangé en deux fronts : les Royalistes et les Aubryistes, chacun insultant l'autre d'archaïsme pour mieux se draper des oripeaux de la modernité tant désirée : cet esprit de changement, de radicalité ou de changement radical, cette vision politique en phase avec son époque... ce Parti est en crise, de même que la finance, les banques, l'économie, l'industrie, le Chivu, l'automobile, Libourne saint-Seurin ou Arsenal... Nicolas Sarkosy et Carla Bruni-Sarkosy couraient amoureusement et dignement dans les rues nocturnes de Washington, une commission dite de récolement siégait et étudiait dans "une ambiance de camarades" les résultats du vote et devait conclure en la victoire de "Martine" avec 102 voix d'avance, les caméras de la télévision française à leur suite,

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