lundi 22 mars 2010

Le monde du meshugah

Les cimes du point du jour disparaissent sous le brouillard. Le crachin gris et monotone.

...ils traversèrent le Tibre sans le remarquer...

Deux mots sur les dames italiennes. J'espérais trouver là-bas des femmes appétissantes; j'en avais, si l'on peut dire, l'eau à la bouche; j'étais prêt à me mettre à table. Eh bien! je suis désenchanté. Pourtant, je les ai cherchées, à Padoue, à Venise (les rousses), à Rome... Je ne mettais la main que sur des mortes : Beatrix Cenci, la Fornarina, une princesse de la Maison d'Este, la Sanseverina, Jeanne d'Aragon (ma favorite)... Belles amies à deux dimensions que je connais à livre ouvert.
Mon ami était désolé; il me garantissait qu'elles existaient, que l'Italie en regorgeait, mais il était forcé d'admettre qu'en ma compagnie on n'en levait pas. Son amour-propre en souffrait, visiblement. Du tout-venant, des visages quelconques, mais pas de beautés extraordinaires.
Il y a peut-être des saisons comme celle-là.
Mais les hommes, eux, sont bien jolis.

Henri Calet, L'Italie à la paresseuse, Le dilettante, 1950, 2009.

samedi 6 mars 2010

Albert Camus commentateur de football

Cahiers du Football

"Tout ce que je sais de la morale, je le dois au football "
Albert Camus, gardien de but et Prix Nobel de littérature

http://www.lemonde.fr/culture/video/2010/01/04/albert-camus-commentateur-de-football_1287127_3246.html